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.:: ♥ Les Opinions D'une Journaliste En Herbe ♥ ::.
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19 septembre 2007

Le chardon et le tartan

Voici un extrait écrit par une fille qui n'a pas de vie mais bon... sa va me servir !

Après l’atmosphère de liesse de la salle commune, la chambre me parut un havre de paix et de sérénité.
Jamie s’affala de tout son long sur le lit en se tenant les côtes.
Je desserrai mon corselet et m’assis pour démêler mes cheveux.
- Tu as de si beaux cheveux, murmura Jamie.
- Tu plaisantes ? dis-je en soulevant une mèche compacte qui, comme d’habitude, rebiquait en refusant de se laisser lisser. Ils sont si… bouclés !
- Eh bien oui, et alors ? Au château, j’ai entendu une des filles de Dougal se plaindre à une amie qu’il lui faudrait friser les siens aux fers pendant au moins trois heures pour les avoir comme les tiens. Elle disait qu’elle t’aurait volontiers arraché les yeux pour te punir d’être aussi jolie sans avoir rien à faire.

Il s’approcha et tira doucement sur une de mes boucles.
- Ma sœur Jenny a les cheveux bouclés, elle aussi, mais pas autant que les tiens.
- Elle est aussi rousse que toi ?
Il fit non de la tête.
- Elle a les cheveux noirs. Moi, je tiens de ma mère, et Jenny de mon père. On l’appelait Brian Dhu, « Brian le noir », à cause de ses cheveux et sa barbe.
- Je croyais ce surnom réservé au capitaine Randall, « Black Jack » ou « Jack le noir ».
Jamie émit un ricanement amer.
- Oui, mais c’est à cause de son âme, pas de ses cheveux.
Il me dévisagea, l’air préoccupé.
- Tu es encore inquiète à son sujet ? Tu n’as pas à t’en faire, je te le jure. Je te protègerai, de lui et des autres. Jusqu’à mon dernier souffle, mo duinne.
- Mo duinne ? interrogeai-je, légèrement décontenancée par son ton soudain véhément.
Je ne tenais pas à le voir rendre son dernier souffle pour moi.
- Ça veut dire « ma brune ».
Il porta la boucle qu’il tenait jusqu’à ses lèvres et y déposa un baiser en me fixant d’un regard qui fit s’accélérer mon pouls.
- Ma brune, répéta-t-il doucement. Voilà longtemps que j’avais envie de t’appeler ainsi.
- C’est une couleur banale, minaudai-je en cherchant à gagner du temps.
Les émotions affluaient en moi beaucoup trop rapidement à mon goût.
- Ce n’est pas mon avis, Sassenach.
Il passa les deux mains dans ma chevelure.
- On dirait l’eau d’un ruisseau quand elle bouillonne contre les rochers. Sombre dans les endroits profonds, avec des reflets d’argent là où l’effleurent les rayons de soleil.
Le cœur battant, je m’écartai pour ramasser le peigne que j’avais laissé tomber. En me redressant je croisai son regard.
- J’ai juré de ne pas te poser de questions auxquelles tu ne voudrais pas répondre, dit-il. Et je m’y tiendrai. Mais je ne peux m’empêcher de m’interroger… Colum pense tu étais une espionne travaillant pour les Anglais, mais dans ce cas ils auraient envoyé quelqu’un comprenant le gaélique. Dougal, lui, pencherait plutôt pour une espionne française, mais il ne s’explique pas pourquoi tu étais seule quand on t’a trouvée.
- Et toi ? Qu’en penses-tu ?
- A première vue, tu pourrais être française. Tu as cette ossature fine des femmes angevines. Mais les Françaises ont un teint plus olivâtre et tu as une peau d’opaline.
Il glissa lentement un doigt le long de mon cou.
Le doigt remonta jusqu’à mon visage, me caressant la joue. Je restai immobile sous son inspection. Sa main passa dans ma nuque, son pouce effleurant le lobe de mon oreille.
- Tu as les yeux dorés. J’ai déjà vu des yeux pareils. C’étaient ceux d’un léopard.
Il secoua la tête.
- Non, tu pourrais être française, mais tu ne l’es pas.
- Qu’en sais-tu ?
- J’ai longuement parlé avec toi et je t’ai bien écoutée. Dougal te croit française parce qu’il t’a entendue parler en français. Et tu le parles très bien.
- Merci, rétorquai-je avec sarcasme. Et le fait que je parle très bien français prouve que je ne suis pas française ?
Il esquissa un sourire et sa main se resserra sur ma nuque.
- Vous parlez fort bien, madame*, mais pas aussi bien que moi.
Il me lâcha brusquement.
- N’oublie pas que j’ai passé un an en France, après avoir quitté le château, puis deux autres au service de l’armée. Le français n’est pas ta langue maternelle, j’en mettrais ma main au feu.
Il prit un air songeur
- Espagnole, peut-être ? Mais pourquoi ? Les Highlands ne présentent aucun intérêt pour l’Espagne. Allemande ? Certainement pas.
Il haussa les épaules avant de reprendre :
- Qui que tu sois, les Anglais donneraient cher pour le savoir. Ils ne peuvent se permettre d’avoir des individus suspects en liberté dans les parages, avec les clans toujours sur le pied de guerre et Charles-Édouard en train de rassembler une armée sur les côtes françaises. Leur façon d’interroger les suspects n’est pas plaisante. Je suis bien placé pour le savoir.
- Et comment peux-tu être si sûr que je ne suis pas une espionne anglaise ? Dougal l’a bien cru, lui !
- C’est possible, même si ton anglais est lui aussi un peu étrange. Mais, si tu l’étais réellement, pourquoi aurais-tu accepté de m’épouser plutôt que de retourner auprès des tiens ? C’est une autre des raisons pour lesquelles Dougal t’a forcée à m’épouser , il voulait te mettre à l’épreuve.
- J’ai passé l’épreuve. Qu’est ce que ça prouve ?
Il éclata de rire et se laissa tomber à la renverse sur le lit en se couvrant la tête des bras.
- Je n’en sais rien, Sassenach. Je n’en sais foutrement rien ! Je ne trouve aucun explication rationnelle à ta présence parmi nous. Tu pourrais même appartenir au peuple des fées et des lutins, pour autant que je sache !
Il me lança un regard espiègle.
- Non… je ne crois… tu es trop grande.
- Puisque tu ne sais pas qui je suis, tu n’as pas peur que je t’assassine pendant ton sommeil ?
Il ne répondit pas, mais un sourire radieux illumina son visage. Il devait tenir ses yeux des Fraser, pensai-je, car je n’avais rien vu de pareil chez les MacKenzie. Ils étaient profondément enfoncés dans leurs orbites et légèrement obliques, au point que, au-dessus des pommettes saillantes, ils semblaient presque bridés.
Il déboutonna sa chemise, découvrant son torse, et sortit sa dague de sous sa ceinture. Il me la lança et elle tomba lourdement à mes pieds.
Puis il remit un bras sur ses yeux, pencha la tête en arrière, me présentant sa pomme d’Adam.
- Un coup net, juste là, sous la gorge. Il faut frapper rapidement et profondément, ça demande un peu de force. Si tu préfères, tu peux me trancher la gorge, mais tu risques de salir les draps.
Je me penchais pour ramasser l’arme.
- Tu aurais l’air malin si je le faisais, pauvre cloche ! lâchai-je.
Je vis qu’il souriait sous son bras.
- Sassenach ?
- Quoi ?
- Je mourrais heureux.

C'est un excellent roman et je vous conseille fortement de le lire ! La seule chose qui pourrait décourager certains a le lire est le fait qu'il y a 8 tomes... Mais, à mon avis, vous pouvez seulement lire le 1er... parce que pour certains livre nous somme obligé de lire tous les tombes parce que l'histoire ne ce termine pas, mais pour le chardon et le tartan l'histoire est assez bien construite dans le 1er pour que sa vous suffise !

Extrait trouvé sur : http://tropyk.spaces.live.com/blog/cns!C65228E304049A99!719.entry

Dîtes-moi que vous avez lu ce livre !

C'est un roman écrit pas Diana Gabaldon. L'histoire commence après la deuxième guerre mondiale une femme, Claire, a du se séparer de son mari pendant la guerre.  Ils se retrouvent après 6 ans d’éloignement. Un jour ils vont se promener dans la forêt et trouvent un cercle de pierre datant d’une époque lointaine. Claire y retourne seule quelques jours plus tard, c’est alors qu’elle se retrouve projetée dans le passé. Elle se fait recueillir par la bande des Mackenzie. Au début il la prenne pour une espionne anglaise mais finissent par s’habitués, même a prendre goût à sa présence. Claire était infirmière pendant la guerre elle leurs est donc très utile lorsqu’il faut replacer un bras ou « désinfecter » (mot qui n’existe pas à l’époque) des plaies. Dans l’histoire il y a, comme dans toutes les histoires du 18e, un mauvais garçon qui trouve le moyen de faire le mal autour de lui et un bon et beau jeune homme qui est toujours là au bon moment (lorsque le mauvais garçon essaye de violer Claire le bon gars, Jamie, arrive en grimpant par la fenêtre et se bat pour sauver Claire. Évidemment ils se marient, mais il n’y a pas de perspective pour de nombreux enfants vu que Claire est infertile !) Claire et Jamie vivent dangereusement vu que Jamie est un fugitif parce qu’il a tué un garde de l’armée anglaise.

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